VOL POUR LA REUNION ANNULE
Mr R a réservé un vol pour la Réunion en avril 2020 sur Lastminute.com. Le vol a été annulé en raison du confinement. Mr R a reçu un avoir à utiliser avant novembre 2021. Ayant laissé passer la date limite d’utilisation de l’avoir, il s’est vu refuser son remboursement par la suite malgré plusieurs relances téléphoniques et mails.
Notre association adresse un courrier circonstancié à Lastminute.com le 22 mars 2023. Le 5 avril, Lastminute.com nous informe accepter de rembourser à M. R le montant du billet (2.900 €).
GO VOYAGES S’EXECUTE SUR DEMANDE DE L’UFC
Madame P avait réservé des vols Paris/New York A/R par l’intermédiaire d’une agence Go Voyages, qui lui facture le prix de ces billets plus des frais et commissions supplémentaires. La compagnie aérienne ayant annulé ces vols, Madame P demande à l’agence le remboursement de ce qu’elle a payé.
L’agence refuse de lui rembourser les frais et commissions supplémentaires, qui s’élèvent à 735 €, alors que le détail de ces frais n’était pas précisé sur la facture remise à Madame P, et qu’elle n’avait pas formalisé son accord sur le montant de ces frais, alors que l’article L114-1 du code de la consommation précise que le consentement du client est obligatoire.
Nous adressons un courrier à Go Voyages lui rappelant ses obligations, notamment en matière d’information. Go Voyages procède alors au remboursement des 735 € à Madame P.
REMBOURSEMENT DEBIT FRAUDULEUX
Madame B a été victime d’un virement frauduleux de 6000 €, son espace client chez LCL ayant été piraté. Malgré ses courriers à son agence, ainsi qu’à la Direction de la banque, celle-ci refuse de la rembourser, arguant que la responsabilité de la cliente est engagée, car son code confidentiel aurait été utilisé pour valider ce virement.
Nous conseillons à Madame B de saisir le médiateur de LCL, ce qu’elle fait.
Après un délai pour obtenir de la banque des précisions complémentaires, le médiateur a donné raison à l’adhérente, et celle-ci a fini par obtenir au bout de quelques mois le remboursement de la somme débitée frauduleusement.
OPERATEUR TELEPHONIQUE MALHONNETE
Madame H avait un contrat d’abonnement téléphonique avec Bouygues Telecom, arrivé à échéance, qu’elle n’a pas souhaité renouveler. Or, Bouygues Telecom lui a prélevé d’office sur son compte 399 € correspondant à un nouvel abonnement, qu’elle n’a bien sûr jamais souscrit, et alors qu’elle n’a rien signé.
Elle n’a d’ailleurs pas reçu de contrat, juste un « transfert de contrat de service », sans référence à un numéro de contrat. Elle a contesté ce débit, et Bouygues Telecom l’a alors menacée de lui envoyer un huissier !
Nous adressons un courrier à Bouygues Telecom lui rappelant ses obligations, notamment en matière d’information, mentionnées dans l’Article L224-33 du Code de la Consommation, qui stipule que :« Tout projet de modification des conditions contractuelles est notifié par le fournisseur de services de communications électroniques au consommateur, de manière claire et compréhensible, sur support durable au moins un mois avant son entrée en vigueur ».
Quelques jours plus tard, Bouygues Telecom confirme à l’adhérente qu’elle ne leur doit plus rien.
LA TENACITE PAYE AVEC EKWATEUR
En 2019, Monsieur C. souscrit un contrat d’électricité « Energie moins chère » via l’UFC. En 2021, la société ne respecte pas les clauses de son contrat quant à l’arrêt du contrat initial et de la mise en œuvre d’un nouveau contrat avec des coûts d’énergie notablement plus chères.
Il découvre la situation lors de l’envoi de la facture de régularisation 8 mois plus tard !
Il annule le prélèvement et change de fournisseur.
Nous écrivons à Ekwateur un courrier argumenté qui reste sur sa position. Nous conseillons à l’adhérent de saisir le Médiateur de l’Energie. Il reçoit aussi des relances d’une société de recouvrement à laquelle nous demandons d’attendre le résultat de la médiation.
Le Médiateur national de l’énergie donne raison à l’adhérent et lui accorde un avoir de 6500 €.
L’ADHÉRENT SUBIT LES ASSAUTS DE LA FILIALE D’EDF
M. B. d’origine étrangère et maîtrisant mal le français, subit un démarchage abusif de la part de la société SOWEE (filiale d’ EDF) pour ses contrats d’énergie. Nous écrivons à Sowee qui reconnaît de suite la faute et annule les factures et contrats.
Entre temps, l’adhérent a repris de nouveaux contrats chez EDF mais se retrouve avec une facture de 1000 € à payer.
Nous écrivons au service Consommateurs d’EDF qui tarde à répondre.
Entre temps, Monsieur B. reçoit les assauts d’une société de recouvrement puis de commissaires de justice pour payer la facture. EDF SC finit par répondre et une solution de paiement étalonné sur 24 mois est mise en place qui satisfait l’adhérent.
PROMOVACANCES NE VEUT PAS REMBOUSER A L’AMIABLE
Mme U. réserve un voyage en Crête chez Promovacances pour juillet 2022. Le jour du départ, Transavia annule le vol et propose un départ 3 jours plus tard. L’adhérente refuse et achète un autre billet pour un vol 48h plus tard.
Lors de l’arrivée à l’hôtel, la chambre a été relouée car Promovacances n’a pas prévenu du retard de 2 jours. L’hôtel ne trouve pas de solution et l’adhérente ne veut pas aller ailleurs du fait de la présence de ses amis. La seule solution trouvée est qu’elle dorme dans la chambre de ses amis pendant 5 jours !
Promovacances ne rembourse que 90 € et n’accède pas à la demande de l’adhérente qui réclame une somme bien plus conséquente.
Nous écrivons à Promovacances et réclamons 1000 €. La société n’accède pas à notre demande et nous conseillons à l’adhérente de saisir le conciliateur de justice.
La conciliation aboutit et l’adhérente récupère 980 € dont 275 € d’avoir.
ENGIE TRAÎNE LES PIEDS MAIS FINIT PAR REMBOURSER
Mme B. signe en 2020 avec Engie un contrat de fourniture de gaz à prix du marché. En 2022, elle ne reçoit pas le courrier d’information de résiliation du contrat et des nouvelles propositions tarifaires.
Elle finit par recevoir une facture astronomique. Elle conteste celle-ci et négocie un autre contrat mais une période de 4 mois s’est écoulée avec un tarif 5 fois plus cher.
Nous écrivons un courrier argumenté au service Consommateurs d’Engie .
Après une période longue de 4 mois, Engie accède à notre demande et rembourse 3080 € à notre adhérente.
Ensemble, défendons vos intérêts, faisons avancer nos droits !