> Adhérer ! > Faire un don > Soumettre un litige en ligne

Quand l’UFC s’en mêle… février 2024

LE VENDEUR DE VELOS INDELICAT FINIT PAR CAPITULER

Madame G. achète sur Leboncoin, site de petites annonces gratuites, à un revendeur professionnel L.O.V. un vélo cargo d’occasion d’un montant de plus de 2000 €. Très rapidement, l’adhérente se heurte à de nombreux incidents et défauts (freins puis problèmes de batterie et de chaîne). Sous garantie, le vélo repart deux fois chez le revendeur et sur une durée de 3 mois, Mme G. ne l’a pratiquement pas pu utiliser.

Nous lui conseillons d’envoyer une mise en demeure en RAR, exigeant l’annulation de la vente et le remboursement mais le revendeur ne répond pas. Nous envoyons un courrier UFC et il répond négativement avec un argumentaire infondé de la Cour de cassation. Nous essayons de le joindre sans succès et lui écrivons une 2ème fois en rappelant que le remboursement est obligatoire quand le délai de mise en conformité dépasse les 30 jours.

Nous conseillons à l’adhérente de demander une tentative de conciliation auprès du tribunal. Le revendeur ne vient pas mais contacte le conciliateur auparavant.

Finalement, un accord laborieux est trouvé (après multiples échanges et menace d’huissier) et l’adhérente récupère 1850 €.


LA FNAC JOUE LA MAUVAISE FOI

Monsieur G. achète un ordinateur portable neuf à la FNAC en prenant une assurance. Au bout de 18 mois, la charnière droite casse et l’ordinateur ne fonctionne plus. L’assurance ne veut rien savoir car pas de cause extérieure ! Nous lui conseillons d’envoyer une mise en demeure en RAR au service consommateur de la FNAC, exigeant la réparation au titre de la garantie légale de conformité de 2 ans.

La FNAC répond négativement. Nous envoyons un courrier UFC avec une nouvelle réponse négative. Nous écrivons alors à la Direction Générale de la FNAC et obtenons toujours un refus !

Nous conseillons à l’adhérent soit une médiation, soit une tentative de conciliation auprès du tribunal.

Finalement, l’adhérent nous informe que l’assurance a changé d’avis et que l’ordinateur est réparé rapidement.


ONEY ENCAISSE A TORT ET NE REMBOURSE QUE CONTRAINT ET FORCE

Madame G. réserve chez Air France des billets d’avion vers Alger et paye avec un prêt de quatre mensualités chez Oney. Elle annule dans les 24 h, à la suite d’une erreur de date. Un parcours du combattant commence alors pour elle ! Air France informe qu’elle va rembourser mais ne respecte pas la procédure d’annulation et les 2 premières mensualités sont prélevées par Oney.

UFC envoie un courrier à AF qui informe avoir remboursé Oney. L’adhérente n’arrive pas à faire annuler le 3ème prélèvement par sa banque. UFC envoie un courrier à la Direction Générale de Oney qui ne répond pas.

Oney refuse de discuter du litige au téléphone avec notre association sans la présence de l’adhérente, ce qui est difficile en période d’été.

Le contact téléphonique est fait après la reprise en septembre et la situation se débloque avec un remboursement des 3 mensualités débitées à tort, cinq mois après la demande initiale de Mme G. !!


QUADRO RECONNAIT UN CHANTIER DESASTREUX DE POSE DE LA BIBLIOTHEQUE

Madame G. commande à la société Quadro une bibliothèque sur mesures d’un montant de 12 400 €.

Le chantier se déroule mal avec parfois des ouvriers incompétents et de multiples interventions de démontage et de renfort. Finalement le meuble ne donne pas entièrement satisfaction à l’adhérente qui considère qu’il ne correspond pas à la commande ! Elle envoie plusieurs courriers et mises en demeure et demande finalement l’annulation du solde de 3400 €.

La société lui propose un remboursement de 330 € puis 660 €.

Nous envoyons un courrier UFC à la Direction Générale (accompagné de l’historique du litige) et exigeons l’annulation du solde.

La DG propose un RV de conciliation au domicile de Mme G. et lui propose 3 solutions dont celle du démontage et remboursement du meuble.

Notre adhérente accepte la solution de conservation du meuble qui est sous garantie et de l’annulation du solde de 3400 €. Quadro confirme l’accord par courrier RAR adressé à notre association.


QUAND LA CELEBRE PLATEFORME DU E-COMMERCE NE JOUE PAS LE JEU …

Madame H. achète fin décembre 2020 sur la célèbre plateforme « A.» de commerce en ligne une carte PSN (Cartes prépayées Playstation Store) à 75€. Problème d’activation car code défectueux. Malgré de nombreuses relances au cours de l’année 2021 tant de notre adhérente que de notre association, « A. » refuse le remboursement sous des prétextes fallacieux.

Ultime courrier de l’UFC en janvier 2022 exigeant l’application de la garantie légale de conformité, applicable depuis le 1er janvier aux « contenus numériques ».

Mme H. obtient alors gain de cause et est recréditée de la somme litigieuse.


… OU REFUSE DE REMBOURSER UN COLIS PERDU

Madame L. achète un iPhone en juillet 2022 (770€), produit livré et vendu par la célèbre plateforme A.

Le jour J, colis non réceptionné par l’adhérente ; A. se contente de renvoyer Mme L. vers les services de Police pour déposer plainte pour usurpation d’identité.

En septembre 2022, courrier de l’UFC invoquant l’application de l’article L221-15 du code de la consommation stipulant que le vendeur doit s’assurer que le client possède bien le produit.

Une demande de conciliation est déposée.

En novembre 2022, A. se référant au courrier de l’UFC rembourse notre adhérente.


LES PETITES SURPRISES DE L’ACHAT EN LIGNE

Monsieur R. achète sur la plateforme « A. » un iPhone en novembre 2021 pour la somme de 1379€.

Retour du produit dans le délai imparti pour non-conformité.

A. refuse le remboursement sous prétexte que le colis retourné ne correspond pas au produit initial.

L’UFC est saisie en avril 2022. L’examen des documents postaux fait apparaître que le colis renvoyé à A . a été délivré  dans le sud de la France et non à Orléans, site des retours de la plateforme.

Courrier de l’Association en juin 2022 et remboursement obtenu début septembre 2022.


QUAND LA CRECHE FAIT LA SOURDE OREILLE

Monsieur C. début juillet 2022 contacte la Crèche B. (où deux places avaient été réservées pour ses enfants pour la rentrée de septembre 2022) pour annoncer son renoncement à la réservation compte tenu du fait qu’il venait de démissionner de son entreprise par le biais de laquelle il avait pu obtenir les places et demande donc le remboursement du montant de la réservation, soit la somme de 800€.

La Crèche B. refuse malgré les nombreuses relances de notre adhérent qui contacte notre Association début octobre. L’UFC adresse un courrier le 28/10/2022.

Notre adhérent nous informe du remboursement des 800€ le 24/11/2022.


DEBIT FRAUDULEUX A LA CARTE BANCAIRE

Madame L. voit son compte débité frauduleusement début mai 2022 à un jour d’intervalle des sommes de 800€ et 500€ alors qu’elle était en attente de la réception de sa carte bancaire et de son code confidentiel.

O.bank estime que notre adhérente aurait dû « surveiller sa boîte aux lettres » et se refuse à tout remboursement, la jugeant responsable de négligence. Madame L. nous contacte le 19/10/2022.

Des mails sont échangés avec la banque en novembre et un courrier circonstancié en décembre (c’est à la banque de supporter le risque lié à l’envoi –Art.L133-15 IV du Code monétaire et financier) font que  le 02/01/2023, O. bank  nous informe donner une suite favorable à notre demande et recrédite le compte de notre adhérente de la somme de 1300€.

 

Ensemble, défendons vos intérêts, faisons avancer nos droits !

 

Recevez gratuitement notre newsletter


Les instructions pour vous désabonner sont incluses dans chaque message.